Publié dans Editorial

Une SADC résiliente

Publié le lundi, 28 juillet 2025

En marge de la 45ème édition du Sommet de la SADC à Madagasikara, du 3 au 18 août, le train entrant dans le cadre de cet évènement majeur démarre avec l’ouverture de la 8ème édition de la SIW, « Semaine de l’industrialisation de la SADC », hier 28 juillet jusqu’au 1er août. Cinq  cents participants issus de 24 pays de l’Afrique australe, membres de la SADC, se réunissent à Antananarivo, dans un splendide cadre de Novotel Convention & Spa. SIW entend dynamiser l’élan de l’industrialisation de l’Afrique australe. Le thème choisi « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente » traduit concrètement les objectifs. Madagasikara, pays hôte, à travers cette Semaine met les bouchées doubles. Les tenants du régime misent sur une opportunité sans précédent pour booster ce secteur, l’industrie, en pleine mutation.

 

Le Robert définit le terme « résilient » comme suit « qui a une certaine résistance au choc ». Un terme devenu en … vogue, en ce début du XXI ème siècle, en raison de la menace de plus en plus redoutée du changement climatique. L’Afrique, dans son ensemble, dans la sous-région australe en particulier, s’expose de plein fouet aux caprices de ce climat changeant parfois brutal et même mortel. La résilience est un défi à surmonter au quotidien des pays de la SADC, un enjeu de survie que l’on doit prendre très au sérieux. Une SADC résiliente se positionne à soutenir trois grands axes : l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique. Un choix stratégique que la Grande île entend développer dans la bataille pour la relance de l’économie nationale ayant comme cadre la SADC.

L’industrialisation, un secteur que l’Afrique éprouve encore un certain retard. La dépendance de l’Afrique en termes de produits industriels constitue un blocage aux efforts de développement du Continent. L’Afrique doit faire preuve de résistance aux chocs du commerce international qui obéit au diktat des pays industrialisés. C’est l’un des défis majeurs de Madagasikara.

La transformation agricole, un pilier mais surtout un levier pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, s’identifie comme une prioritaire des Etats africains dont Madagasikara. Une SADC résiliente signifie une SADC qui maîtrise les secousses des insuffisances alimentaires. La capacité de se nourrir par ses propres moyens est vitale pour acquérir la stature de la souveraineté. L’agriculture, telle qu’elle est ainsi héritée de la tradition, ne pourra plus résister au choc de la mondialisation agricole. La transformation agricole n’est pas un choix entre autres mais une obligation autrement on restera au quai !

Il va de soi pour la transition énergétique. A l’allure où va la vitesse sordide du réchauffement du climat dû à l’émission effrénée des gaz carboniques dans l’atmosphère, les pays en développement (pauvres) peu industrialisés mais qui subissent lourdement les impacts destructifs n’ont autre alternative que s’orienter vers la transition énergétique. L’énergie fossile pourrait nous rendre service de façon rapide néanmoins, elle ne fera qu’augmenter sinon compliquer nos problèmes. C’est un choix à faire !

La « Semaine de l’industrialisation de la SADC » s’inscrit ainsi dans la dynamique à la portée de chaque pays membre afin de prendre en main la destinée de notre industrie, de notre agriculture et de notre transition énergétique. Saisissons la balle au bond ! 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

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